Loin de tout | Vous m’appelez mais je reste…
L'herbe est toujours plus verte ailleurs.
Lors d'une vieille discussion avec un légionnaire parachutiste, durant un pèlerinage militaire à Lourdes, on débattait de l'intérêt de "quitter" son pays pour mourir (littéralement ou non) en terre étrangère.
Les fonds de canettes aidant, nous en étions arrivés à ces quelques conclusions.
Pour la majorité de nos compères, le dur labeur de la vie quotidienne ne suffit plus à nourrir la famille.
Certains de nos diplômes ne sont pas (re)connus (la faute à qui ?!) alors que l'accomplissement personnel passe par une certaine réussite professionnelle.
Réussir en terre étrangère et/ou natale relève du même combat, avec des bonus "solitude" et "galère" de ce coté-ci de l'hémisphère.
L’Olympique de Marseille accueille depuis longtemps nombre de footballeurs africains. Ce n’est, certes pas, juste parce que ces joueurs veulent quitter leurs pays. Mais surtout parce qu’ils ont du talent, et ils le méritent bien.
Toute peine mérite salaire et il n’y a pas de sacrifices vains.
Avant de nous envoler, beaucoup d’entre nous avons passé 10, 15, voire 20 ans sur l’île. Pour ceux-là, la référence aussi bien culturelle, sentimentale que matérielle reste encore ce qui se fait de mieux là-bas : les six provinces.
Dois-je m’étonner d’entendre dire que Toulouse ressemble à Antaninarenina ? Que le paysage corse a plusieurs traits communs avec la grande île? Que certaines villes côtières de l’Espagne font rappeler vaguement Tuléar ? Que l’ambiance des soirées afro-antillaises est "presque" identique à celle de … (d’où le succès des soirées salegy).
Blogger, c’est aussi parler de ce que l’on aime (le plus). Tous les blogs d’expatriés parlent de leurs racines. Et c’est comme ça.
Lors d'une vieille discussion avec un légionnaire parachutiste, durant un pèlerinage militaire à Lourdes, on débattait de l'intérêt de "quitter" son pays pour mourir (littéralement ou non) en terre étrangère.
Les fonds de canettes aidant, nous en étions arrivés à ces quelques conclusions.
Pour la majorité de nos compères, le dur labeur de la vie quotidienne ne suffit plus à nourrir la famille.
Certains de nos diplômes ne sont pas (re)connus (la faute à qui ?!) alors que l'accomplissement personnel passe par une certaine réussite professionnelle.
Réussir en terre étrangère et/ou natale relève du même combat, avec des bonus "solitude" et "galère" de ce coté-ci de l'hémisphère.
Toute peine mérite salaire et il n’y a pas de sacrifices vains.
Avant de nous envoler, beaucoup d’entre nous avons passé 10, 15, voire 20 ans sur l’île. Pour ceux-là, la référence aussi bien culturelle, sentimentale que matérielle reste encore ce qui se fait de mieux là-bas : les six provinces.
Dois-je m’étonner d’entendre dire que Toulouse ressemble à Antaninarenina ? Que le paysage corse a plusieurs traits communs avec la grande île? Que certaines villes côtières de l’Espagne font rappeler vaguement Tuléar ? Que l’ambiance des soirées afro-antillaises est "presque" identique à celle de … (d’où le succès des soirées salegy).
Blogger, c’est aussi parler de ce que l’on aime (le plus). Tous les blogs d’expatriés parlent de leurs racines. Et c’est comme ça.
3 Comments:
Dedicace a Barijaona lol
tena marina !
Trop touchant ... je crois qu'on va bientot sortir la THB et les cacas pigeons...
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