Loin de tout | Vous m’appelez mais je reste…
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Lors d'une vieille discussion avec un légionnaire parachutiste, durant un pèlerinage militaire à Lourdes, on débattait de l'intérêt de "quitter" son pays pour mourir (littéralement ou non) en terre étrangère.
Les fonds de canettes aidant, nous en étions arrivés à ces quelques conclusions.
Pour la majorité de nos compères, le dur labeur de la vie quotidienne ne suffit plus à nourrir la famille.
Certains de nos diplômes ne sont pas (re)connus (la faute à qui ?!) alors que l'accomplissement personnel passe par une certaine réussite professionnelle.
Réussir en terre étrangère et/ou natale relève du même combat, avec des bonus "solitude" et "galère" de ce coté-ci de l'hémisphère.
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Toute peine mérite salaire et il n’y a pas de sacrifices vains.
Avant de nous envoler, beaucoup d’entre nous avons passé 10, 15, voire 20 ans sur l’île. Pour ceux-là, la référence aussi bien culturelle, sentimentale que matérielle reste encore ce qui se fait de mieux là-bas : les six provinces.
Dois-je m’étonner d’entendre dire que Toulouse ressemble à Antaninarenina ? Que le paysage corse a plusieurs traits communs avec la grande île? Que certaines villes côtières de l’Espagne font rappeler vaguement Tuléar ? Que l’ambiance des soirées afro-antillaises est "presque" identique à celle de … (d’où le succès des soirées salegy).
Blogger, c’est aussi parler de ce que l’on aime (le plus). Tous les blogs d’expatriés parlent de leurs racines. Et c’est comme ça.
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3 Comments:
Dedicace a Barijaona lol
tena marina !
Trop touchant ... je crois qu'on va bientot sortir la THB et les cacas pigeons...
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