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Monday, July 17, 2006

Vaomiera| Avant demain...

Mener un projet quel qu'il soit demande beaucoup d'audace, de risque et de chance.On sait toujours ce que l'on perd, mais l'on ne sait jamais ceque l'on gagne!Il y a des choix difficiles à faire: choix de carrière,choix de filière, choix de compagnie, choix de vie en somme...Avec le recul et au vu des resultats obtenus, tout projetn'inspire que deux ou trois constats: la réussite, l'échec ou l'acte manqué.
Je regarde en arrière et je revois mes amis d'enfance. Nombreux sont ceux qui n'ont jamais pensé quitter un jour leur village natal. A quoi bon? Ils pourront bien se contenter de la maison familiale, de la voiturefamiliale, ils ont épousé les filles du village d'à coté, ils verront leursenfants grandir avant les miens.A quoi bon... Ils n'ont jamais rêvé de venir en France!
Moi d'un côté, j'ai voulu mener ce projet de vie d'immigré. Tout seul. Sans conseils. Avec seulement les benedictions de mes parents. Vu qu'ils ne connaissent pas grand chose de la France au quotidien. Ce ne fut pas facile: je me souviens plus de moments de galère que de mon premier contrat de travail, je me souviens avoir marché longtemps avant de pouvoir m'acheter ma première voiture. C'est comme ca!Le problème c'est que par rapport à d'autres projets, celui que j'ai commencéa l'air de ne jamais se clôturer. Je ne pourrai que regarder de temps en temps en arrière et ne faire qu'un bilan partiel. Je n'ai ni réussi, ni échoué! Heureusement, à tout malheur, quelque chose est bon. Je me suis revelé à moi-même. J'ai réalisé que je pouvais pousser mes idées, mes peurs, mes choix jusqu'au bout afin de réussir quelque chose. A défaut de pouvoir obtenir le sentiment de réussite tellement attendu, je pourrai me contenter du fait que oui, j'ai essayé et j'ai donné ce que je pouvais.
Le combat continue.

4 Comments:

At 12:23 AM, Blogger Vaomiera said...

Bienvenue à toi, jogany!
Il me semble t'avoir déjà lu via les autres blogs de sipakv et autres
américains lol
Ah... ce post est juste sentimaka, pour souffler un peu avant demain!

 
At 1:16 PM, Anonymous Anonymous said...

homo homini lupus
tsisy ifandraisany afa-tsy ilay sary

"handao ity tanà-mahazatra
hanjeny toa olo-mahantra
lahy e roy e" hoy ilay hira izay

 
At 2:15 AM, Blogger Vaomiera said...

Vu dans abnihilo.com

Pensée de Plaute, dont la justesse n'est que trop évidente.

"Si nous considérons le monde, nous y voyons tout en guerre : les espèces se dévorent, les éléments luttent ensemble ; la société humaine est à bien des égards une lutte continuelle et une guerre. Combien de philosophes ont trouvé que le plus cruel ennemi de l'homme était l'homme : Homo homini lupus !"

Cela remet encore les chose en place mais il vaut mieux etre des loups en bande qu'un loup solitaire.

 
At 7:55 AM, Anonymous Anonymous said...

Vaomiera,
Contente de te retrouver....
Voici, lu quelque part :

"On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après
s'être marié, après avoir eu un enfant et, ensuite, après en avoir eu un autre.
Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.
On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite.
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux,que le moment présent. Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce ?
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.
Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps.
"Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer. La vraie vie! Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer,
une dette a payer. Et alors, là, la vie allait commencer! Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie".
Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur. Le bonheur est le chemin.
Ainsi, passe chaque moment que nous avons et, plus encore, quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps, et que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.
Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux."

 

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