Restez pauvres, on parlera de vous !
Ce début d’année me laisse plus perplexe que jamais. Dans tous les domaines, toutes les règles qu’on a supposées connues et maitrisées sont en train de voler en éclats. Pour la première fois, depuis longtemps, les gens pauvres et la classe moyenne deviennent les centres d’intérêt de la planète.
En France tout d’abord, la dernière campagne présidentielle a fait du pouvoir d’achat un des sujets de débats récurrents: comment l’améliorer ? Comment donner plus d’argent aux travailleurs ? Bref, comment bien parler avec les pauvres – ceux qui touchent moins de 4000 euros – gros vivier d’électeurs.
Aux Etats-Unis, il semblerait que les prêts accordés à la classe moyenne – presque à haut risque de non solvabilité – ont ruiné des grandes banques américaines. Pour une fois, des clients ont fait la queue devant une banque anglaise pour retirer leurs épargnes.
Les écoles, les entreprises font de plus en plus confiance à des gens qui viennent de pays émergents. Normal : en effet, Chine, Brésil, Inde, Russie (à degré moindre) sont de gros réservoirs de consommateurs pauvres mais nombreux.
Je me souviens encore d’un article qui constatait, presque amèrement, qu’une B-School reputée, ayant accueilli, dans le passé récent, la crème de la classe bourgeoise européenne, venait à recevoir des étudiants indiens ou chinois ou africains qui ne connaissaient pas la différence entre le « kir » et le « kir royal ».
Quand les jeunes des beaux quartiers commencent à faire du rap comme les jeunes de la rue, mais où va le monde ?
En France tout d’abord, la dernière campagne présidentielle a fait du pouvoir d’achat un des sujets de débats récurrents: comment l’améliorer ? Comment donner plus d’argent aux travailleurs ? Bref, comment bien parler avec les pauvres – ceux qui touchent moins de 4000 euros – gros vivier d’électeurs.
Aux Etats-Unis, il semblerait que les prêts accordés à la classe moyenne – presque à haut risque de non solvabilité – ont ruiné des grandes banques américaines. Pour une fois, des clients ont fait la queue devant une banque anglaise pour retirer leurs épargnes.
Les écoles, les entreprises font de plus en plus confiance à des gens qui viennent de pays émergents. Normal : en effet, Chine, Brésil, Inde, Russie (à degré moindre) sont de gros réservoirs de consommateurs pauvres mais nombreux.
Je me souviens encore d’un article qui constatait, presque amèrement, qu’une B-School reputée, ayant accueilli, dans le passé récent, la crème de la classe bourgeoise européenne, venait à recevoir des étudiants indiens ou chinois ou africains qui ne connaissaient pas la différence entre le « kir » et le « kir royal ».
Quand les jeunes des beaux quartiers commencent à faire du rap comme les jeunes de la rue, mais où va le monde ?
3 Comments:
coucou vaomiera!
à la dernière phrase je répondrais mais dis-moi...P.Diddy c'est un fils de bourge qui aurait dû croiser Bouba dans les soirées mondaines de londres...
ben on y est !
les pauvres et les classes moyennes ont toujours été dans le collimateur de ceux qui veulent briguer une place au pouvoir. Allez savoir pourquoi :)
pour le subprime aux states, c'est prévisible vue que le taux directeur de la réserve fédérale américaine ne va pas rester éternellement à 1%.
Faux toujours se méfier des taux variables quand on fait du crédit...
A bon entendeur ... :)
Des fois je me demande si la richesse est de par nature inegalitaire.
Pour pouvoir, en effet, faire le contraste entre riches et pauvres, il faut des... pauvres.
Mais la subtilité vient du fait que les riches font croire aux pauvres qu'ils seront riches dans un avenir proche tout en essayant de s'enrichir sur cette image de pauvres.
L'image du pauvre ne sert, en définitive, qu'aux riches pour ameliorer le contraste!
Mais telle est la règle du jeu et nous sommes toujours, vous et moi, plus riches que quelqu'un d'autre...
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