Immobilier, économie, information
On entend de ci de là des rumeurs qui disent que le prix de l’immobilier est en train d’atterrir en douceur en France. Atterrir en douceur représente, dans ce contexte, une baisse progressive. Concrètement, on nous dit : « ralentissement de la hausse, voire quelques baisses exceptionnelles dans certains secteurs… »
Il est très difficile de trouver les bonnes informations dans ces conditions. Chaque intervenant sort de son chapeau des statistiques, manipulables à volonté, pour étayer leurs arguments. Certains investissements, purement financiers, sans avoir pris en compte la réalité locale, se trouvent en difficulté. En effet, beaucoup ont investi dans des appartements situés dans des zones trop éloignés du centre ville. Vu le prix de l’essence, ils ont du mal à trouver des locataires. Les loyers diminuent et des « promotions » arrivent enfin sur le marché. Mais ces cas ne sont pas une généralité.
A mon avis, vu l’état actuel des choses, le statut quo sera la règle. Les acheteurs, à cause du coût du crédit, ne se hasarderont pas à acheter tant que c’est cher à leurs yeux. Ils vont espérer une baisse significative qui ne va sans doute jamais arriver. D’un côté, je vois mal les propriétaires vendre leurs biens sans en tirer une certaine plus value.
La finance est sans pitié. La mécanique est toujours la même : on dit qu’un bien est rare, on dit que la demande est forte, et on communique largement dessus. On dit que les prix vont augmenter, qu’il est temps d’acheter. Du coup, effectivement, la demande s’envole et les acheteurs se tournent vers ceux-là mêmes qui ont répandu la rumeur. Sachant que ceux qui sont vendeurs ont acheté au meilleur prix. Pour nous autres, quand la rumeur arrive à nous, il est déjà trop tard pour acheter et espérer faire une plus value.
Tout cela fait que, finalement, vous ne pourrez pas vous fier ni aux magazines économiques, ni aux journaux télé, ni aux paroles de la voisine.
Autre produit, même réalité, mêmes mécanismes. Le riz. Ce qui arrive pour le riz m’inquiète énormément car si l’immobilier reste un secteur assez confiné dans le monde occidental, le riz nourrit des millions de personnes. Et si le prix est doublé d’ici deux ans, ces millions de personnes vont fatalement s’appauvrir. Les Malgaches y compris.
Il est très difficile de trouver les bonnes informations dans ces conditions. Chaque intervenant sort de son chapeau des statistiques, manipulables à volonté, pour étayer leurs arguments. Certains investissements, purement financiers, sans avoir pris en compte la réalité locale, se trouvent en difficulté. En effet, beaucoup ont investi dans des appartements situés dans des zones trop éloignés du centre ville. Vu le prix de l’essence, ils ont du mal à trouver des locataires. Les loyers diminuent et des « promotions » arrivent enfin sur le marché. Mais ces cas ne sont pas une généralité.
A mon avis, vu l’état actuel des choses, le statut quo sera la règle. Les acheteurs, à cause du coût du crédit, ne se hasarderont pas à acheter tant que c’est cher à leurs yeux. Ils vont espérer une baisse significative qui ne va sans doute jamais arriver. D’un côté, je vois mal les propriétaires vendre leurs biens sans en tirer une certaine plus value.
La finance est sans pitié. La mécanique est toujours la même : on dit qu’un bien est rare, on dit que la demande est forte, et on communique largement dessus. On dit que les prix vont augmenter, qu’il est temps d’acheter. Du coup, effectivement, la demande s’envole et les acheteurs se tournent vers ceux-là mêmes qui ont répandu la rumeur. Sachant que ceux qui sont vendeurs ont acheté au meilleur prix. Pour nous autres, quand la rumeur arrive à nous, il est déjà trop tard pour acheter et espérer faire une plus value.
Tout cela fait que, finalement, vous ne pourrez pas vous fier ni aux magazines économiques, ni aux journaux télé, ni aux paroles de la voisine.
Autre produit, même réalité, mêmes mécanismes. Le riz. Ce qui arrive pour le riz m’inquiète énormément car si l’immobilier reste un secteur assez confiné dans le monde occidental, le riz nourrit des millions de personnes. Et si le prix est doublé d’ici deux ans, ces millions de personnes vont fatalement s’appauvrir. Les Malgaches y compris.
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