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Tuesday, June 03, 2008

Sortez avec les pauvres...

Les vaches étant maigres pour les posts, je reviens avec juste quelques réflexions récurrentes sur mon sujet préféré : la relation avec la richesse !
Je partirai des deux postulats suivants (vus sur un forum de discussion) :
- La richesse établit le statut social,
- La richesse est un élément de sélection naturelle

La richesse établit le statut social
Le premier postulat dit que la richesse est en quelque sorte, l'expression d'une supériorité sociale. Si bien que les signes extérieurs de richesse ont plus de poids qu'une idée lumineuse dans les rapports humains. Naturellement, les rapports de force s'établissent entre riches et pauvres au quotidien.
Si vous êtes amateur de « novelas », c’est l’essence même de toutes les intrigues passionnantes qu’on y trouve. J’ai beau chercher de quoi contre-argumenter mais je ne trouve aucune raison de contredire ce postulat…

La richesse est un élément de sélection naturelle
C'est bien connu, les femmes sont attirées par la sécurité matérielle et par les hallucinations du brillant et du luxe. La richesse est un moyen d'accéder à un panel plus important de prétendantes même si ces dernières s'en cachent par hypocrisie.
Avoir accès à un panel plus important de femmes permet de sélectionner un matériel génétique féminin plus précis.
La richesse est donc un moyen de mélanger ses gènes à ceux des individus les plus recherchés. Peu importe de savoir quels sont les critères de sélection : finesse du visage, profil physiologique, formes féminines prononcées et taille échancrée, caractères sexuels suggestifs supposant une fécondité assurée…
J’ai beau réfléchir mais une fois de plus, mon vécu m’amène à accepter ce postulat !

Pour en finir, on sait que la richesse n’amène pas le bonheur mais on a réussi à expliquer pourquoi ! Le bonheur vient d’un sentiment d’accomplissement et de réussite. Or les riches côtoyant les riches (presque exclusivement) trouveront souvent des gens plus riches qu’eux. Cette situation bien que non avouée entraîne une certaine tristesse.
Les personnes de la classe moyenne côtoient, beaucoup plus souvent, des personnes de différentes couches sociales. Ils ont alors une plus grande possibilité de côtoyer des gens plus pauvres et de s’en satisfaire. Notre vraie richesse, en fait, c’est la qualité de nos relations humaines et notre place dans la chaîne de la société. L’argent y contribue mais peut aussi bien y nuire.

Wednesday, April 09, 2008

Immobilier, économie, information

On entend de ci de là des rumeurs qui disent que le prix de l’immobilier est en train d’atterrir en douceur en France. Atterrir en douceur représente, dans ce contexte, une baisse progressive. Concrètement, on nous dit : « ralentissement de la hausse, voire quelques baisses exceptionnelles dans certains secteurs… »
Il est très difficile de trouver les bonnes informations dans ces conditions. Chaque intervenant sort de son chapeau des statistiques, manipulables à volonté, pour étayer leurs arguments. Certains investissements, purement financiers, sans avoir pris en compte la réalité locale, se trouvent en difficulté. En effet, beaucoup ont investi dans des appartements situés dans des zones trop éloignés du centre ville. Vu le prix de l’essence, ils ont du mal à trouver des locataires. Les loyers diminuent et des « promotions » arrivent enfin sur le marché. Mais ces cas ne sont pas une généralité.
A mon avis, vu l’état actuel des choses, le statut quo sera la règle. Les acheteurs, à cause du coût du crédit, ne se hasarderont pas à acheter tant que c’est cher à leurs yeux. Ils vont espérer une baisse significative qui ne va sans doute jamais arriver. D’un côté, je vois mal les propriétaires vendre leurs biens sans en tirer une certaine plus value.
La finance est sans pitié. La mécanique est toujours la même : on dit qu’un bien est rare, on dit que la demande est forte, et on communique largement dessus. On dit que les prix vont augmenter, qu’il est temps d’acheter. Du coup, effectivement, la demande s’envole et les acheteurs se tournent vers ceux-là mêmes qui ont répandu la rumeur. Sachant que ceux qui sont vendeurs ont acheté au meilleur prix. Pour nous autres, quand la rumeur arrive à nous, il est déjà trop tard pour acheter et espérer faire une plus value.
Tout cela fait que, finalement, vous ne pourrez pas vous fier ni aux magazines économiques, ni aux journaux télé, ni aux paroles de la voisine.
Autre produit, même réalité, mêmes mécanismes. Le riz. Ce qui arrive pour le riz m’inquiète énormément car si l’immobilier reste un secteur assez confiné dans le monde occidental, le riz nourrit des millions de personnes. Et si le prix est doublé d’ici deux ans, ces millions de personnes vont fatalement s’appauvrir. Les Malgaches y compris.

Saturday, March 22, 2008

Les citations de Vaomiera

Si le temps vaut de l'argent, plus tu es vieux, plus tu es riche.
Si l'amour est aveugle, l'amoureux finira par ne plus voir sa partenaire.
Dieu est amour, Dieu est-il donc aveugle?
Si un homme averti en vaut deux, les jumeaux sont plus avertis que les autres.
Si un rien t'agace, on ne parlera de rien!
Si la nuit porte conseil, il vaut mieux arrêter de reflechir durant la journée.
Fumer tue: mettons-le en prison alors!
A quoi les les statistiques servent-ils? Un cas sur dix ne me dit rien.
Dommage qu'on ne peut pas choisir son nom, il y en a des ridicules des fois!
Le libre arbitre n'existe pas, encore faut-il définir les adversaires...
Le chocolat noir n'est pas noir, le chocolat blanc n'est pas blanc.

Monday, February 18, 2008

Moi | On ne parle pas la bouche pleine !



De Mada, je suis loin d’en être le meilleur ambassadeur. Je ne suis pas celui qui en parle le mieux. Je ne suis pas celui qui pourrait vous convaincre d’y faire un tour. Je ne suis pas celui qui en ramènera des articles de décoration. Je n’ai pas de « solitaire » chez moi. Je ne suis pas celui qui, à table, va discuter de la cuisine malgache, à des férus d’exotisme. Bref, je ne suis pas un modèle du genre.
Par contre, d’autres le font mieux que moi. Tiens, par exemple, j’ai deux amis Réunionnais. L’un a une belle-sœur malgache, l’autre une sœur qui a fait un voyage au pays. Chez le premier, je me ramène avec ma guitare et il me fait asseoir sur une natte malgache, ma fait écouter Rossy et me propose de jouer au kabosy. Ben, j’étais resté le c** par terre en mangeant des saucisses-rougail…
Chez le second, je suis invité à jouer sur du djembe malgache, à admirer le « solitaire » et à gouter au plat national réunionnais : le saucisse-rougail. Entre-temps, il me fait voir des photos du pays lors des dernières vacances…
On me demande souvent de cuisiner malgache mais je ne sais quoi préparer. C’est quoi le plat typique du pays ? Moi, je crois qu’on ne fait les plats typiques du pays qu’avec des produits du pays, sinon cela reste une pale copie. Du coup, je me rattrape en préparant des saucisses-rougail façon vaomiera. C’est-à-dire, tomates, oignons, saucisses de Toulouse, petits pois, curry, poivre. Le tout sauté-mijoté pendant une dizaine de minutes. C’est bon et c’est rapidement fait. Mais je me rattrape en fournissant l’argument ultime : le riz basmati! Sans le riz, ce plat ne serait pas « vraiment » malgache. Cela suffit largement à combler le vide culinaire que j’ai laissé derrière moi.
Aujourd’hui, au boulot, le plat du jour est une recette originale:
« ragout de porc façon madagascar.... carottes, oignons, tomates du marché, épices : gingembre, curcuma, poivre, accompagnement riz long grain »
Bien sur, le cuisinier n’est pas malgache mais je suis sur qu’on va se délecter !
De cuisine malgache, je suis loin d’en être le meilleur artisan. J’en parlais mieux avant… avant que ma bouche soit pleine d’autres saveurs d’ailleurs ! Ne faites pas comme moi!

Friday, January 25, 2008

Restez pauvres, on parlera de vous !

Ce début d’année me laisse plus perplexe que jamais. Dans tous les domaines, toutes les règles qu’on a supposées connues et maitrisées sont en train de voler en éclats. Pour la première fois, depuis longtemps, les gens pauvres et la classe moyenne deviennent les centres d’intérêt de la planète.
En France tout d’abord, la dernière campagne présidentielle a fait du pouvoir d’achat un des sujets de débats récurrents: comment l’améliorer ? Comment donner plus d’argent aux travailleurs ? Bref, comment bien parler avec les pauvres – ceux qui touchent moins de 4000 euros – gros vivier d’électeurs.
Aux Etats-Unis, il semblerait que les prêts accordés à la classe moyenne – presque à haut risque de non solvabilité – ont ruiné des grandes banques américaines. Pour une fois, des clients ont fait la queue devant une banque anglaise pour retirer leurs épargnes.
Les écoles, les entreprises font de plus en plus confiance à des gens qui viennent de pays émergents. Normal : en effet, Chine, Brésil, Inde, Russie (à degré moindre) sont de gros réservoirs de consommateurs pauvres mais nombreux.
Je me souviens encore d’un article qui constatait, presque amèrement, qu’une B-School reputée, ayant accueilli, dans le passé récent, la crème de la classe bourgeoise européenne, venait à recevoir des étudiants indiens ou chinois ou africains qui ne connaissaient pas la différence entre le « kir » et le « kir royal ».
Quand les jeunes des beaux quartiers commencent à faire du rap comme les jeunes de la rue, mais où va le monde ?

Friday, December 14, 2007

Amour | Les paramètres et les excuses

J'en conviendrais: chaque histoire d'amour est unique et on ne vit pas la même relation deux fois. Des fois, on en tire des leçons: le genre de personne à éviter, les lieux où l'on ne viendra plus "choper", les bonnes résolutions pour le futur, les moyens de "mieux" comprendre son (sa) partenaire... Bref, les façons de mieux faire pour la prochaine fois!
C'est assez difficile d'avoir du recul sur une histoire en cours: les émotions, vécues ou supposées, inhibent notre façon de raisonner. A défaut, ces émotions embellissent une histoire qui, somme toute, peut être banale. Du coup, on ne sait pas vraiment les raisons qui nous ont amené à "aimer". Mais une fois le masque tombé ou le parfum évanoui, la réalité nous rattrape toujours. Alors, soit on est émotif et on continue l'auto-persuasion; soit on est pragmatique et on cherche les raisons de notre "amour". Et à vrai dire, le parfum peut s'évanouir au bout de 3 mois ou de 3 ans...
Roméo et Juliette, la Belle et la Bête, Shrek (?): de vrais mythes de l'amour absolu? Moi, j'en déduirais, malgré vos réticences, les paramètres de l'Amour et aussi ses excuses.
Les paramètres
Les deux paramètres premiers de l'Amour sont: l'attirance physique et le niveau social. Puis vient après l'entente spirituelle quand tous ces paramètres ne suffisent plus. C'est pour cela que la Belle et la Bête sont devenus des mythes: ils ont dérogé au premier paramètre. Roméo et Juliette incarnent l'amour impossible entre deux personnes de clans différents. Leur histoire parait formidable car ils ont pu surpasser ces paramètres. En attendant, pour vous et moi, c'est difficile de faire autrement...
Les excuses
Les excuses arrivent soit pour essayer d'expliquer un échec, soit pour justifier une relation qui dérange l'entourage, soit pour écarter un prétendant. Et bizarrement, les excuses sont toujours bien "rationnelles" comparées aux raisons amoureuses. A peu de choses près, les paramètres cités plus haut deviennent des excuses bien "refléchies".

Pour finir, je voudrais bien croire à la pureté de l'amour mais, honnêtement, aimer sans raison risque d'être l'excuse parfaite qui cache un des paramètres de l'amour!

Monday, November 26, 2007

Amour, intéret, mariage (la suite)

Je pense que vous avez connu l'histoire de "Sugar Town". C'est un petit village en Grèce, au bord de la mer, qui est majoritairement habité par des hommes. La raison est simple: les filles du village ont quitté cet endroit pour aller travailler à Athènes. On dit même qu'elles préfèrent largement travailler dans un supermarché en ville que rester sur leurs terres de naissance et y vivre. Du coup, si vous vous baladez à Sugar Town, vous ne tomberez que sur des hommes adultes, la quarantaine, mais célibataires. Ils sont majoritairement agriculteurs mais toutes les professions existent à Sugar Town: electricien, commerçant...
Lors d'une élection municipale, pour se faire élire, un candidat a promu que s'il était élu, il ferait venir à Sugar Town des femmes pour aider les célibataires. Et aussi ils iraient faire le voyage en Ukraine pour chercher des femmes. Ce candidat fut élu et le voyage était organisé, après moults changements, vers la Russie. Vers une petite ville qui s'appelle "Klin".
Dix célibataires firent le déplacement en compagnie du maire et de l'interprète greco-russe. Ils étaient restés 5 jours à Klin et ils ont pu rencontrer des femmes célibataires, allant de 22 à 40 ans...
Le premier dîner fut organisé dans un hotel et chaque célibataire avait "droit" à deux potentielles futures femmes à leur table.
Du coté russe, il semblerait que 300 candidates se sont manifestées dans l'espoir de vivre en Grèce, au soleil et au bord de la mer. J'etais étonné par la beauté des candidates et certaines avaient même de très bon niveau d'études. D'aprés l'une d'elles, leur principale motivation était le fait qu'il leur était, à elles aussi, difficile de construire un foyer dans leur ville. Manque d'hommes...
Comme souvent, ce genre de rencontres n'est pas voué au succès mais il a été convenu que les candidates intéressées feraient le voyage vers Sugar Town trois mois après.
Aucun véritable couple ne s'était formé durant cette soirée mais les uns et les autres ont pu se jauger malgré la difficulté de communication.
Une fois les candidates arrivées sur le sol grec, il se trouvait que les candidats avaient déjà apparemment changé d'avis et s'étaient resignés à leur sort. Donc accueil plutot froid...
Les candidates non plus ne pouvaient pas se voir vivre dans ce petit village.
Sur les dix célibataires, personne n'avait trouvé de compagne! Mais ils espèrent toujours trouver un héritier pour leur petite fortune...
Alors, qu'importe l'age, le lieu, les différences, amour et intéret restent bien liés! Non?