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Wednesday, April 05, 2006

Girl Power | If I rule the world…


Harinjaka y faisait allusion. Il y a un temps de cela. Comme quoi du pouvoir des hommes, il n’en reste plus grand-chose.
J’avais vu l’autre jour qu’en Indonésie, l’homme, le père - ou le géniteur, qu’importe ! - n‘est qu’un invité chez sa femme. Il ne possède rien. Ni la maison, ni les meubles. Je me demande à quoi il sert alors du moment que l’éducation des enfants, l’entretien du foyer, la gestion de l’argent reviennent à la mère.
Comme dirait mon proprio : « en France, tout est fait et tout a été fait pour les femmes ! »
C’est presque anecdotique de raconter que si tu achètes une maison avec tes propres deniers, et si le couple éclate, la moitié de la maison revient à ta femme.
Nul besoin de rappeler qu’en cas de divorce, en France et presque partout dans le monde occidental, c’est la mère qui garde l’enfant. C’est la loi.
Cela m’amène à la réflexion suivante : la société malgache est-elle matriarcale ?
Quand je vois dans la vie de certains de mes compatriotes, je dirais oui. Nombre d’entre eux fonctionnent vraiment avec la femme à la tête de la famille. C’est elle qui gère les sous, fait du social, invite les amis… Les hommes sombrent inexorablement vers la déprime et la nostalgie du pays, le rhum, les brochettes d’il y a 6 ans, les tunings sur l’Avenue… J’espère que ceux que je connais sont seulement des cas particuliers.

Moi, personnellement, cela m’arrange du moment que le sens de la réalité des femmes rejoint sans les piétiner les grandes idées des hommes.