Futur | Il restera quoi pour nous?
Une offre d'emploi m'a interpellé un jour. C'est pour un poste d'ingénieur commercial parlant le chinois et qui habiterait Toulouse. Bien, ils vont faire la queue les ingénieurs!
La révolution industrielle était née en Angleterre, la révolution électronique a vu le jour avec Internet, la revolution financière nous a fait connaître les stock-options et les ventes-reventes de sociétés. Une autre révolution est en cours: le transfert de technologie et la généralisation du low-cost: trafic aérien, main d'oeuvre, ingénierie, techniciens...
Il restera quoi pour nous? Par nous, je veux dire nous qui, de près ou de loin, participons à l'économie de marché et soutenons la consommation. Nous qui cherchons du boulot pour s'acheter la dernière voiture écologique, nous qui sommes affamés de culture et de produits culturels, nous, sans qui, tout ce système ne tiendrait pas debout. Il nous resterait la recherche et developpement, la spéculation boursière, les services de proximité (plomberie, livraison express, aide à domicile...)
Les filières scientifiques, en général, sont boudées par les étudiants qui s'orientent plus vers le commerce et le management administratif. Qui viendront occuper ces postes?
L'Union européenne propose des bourses à destination des étudiants étrangers. Ils sont choisis sur critères. J'ai pris le temps de lire le site et les conditions mais je ne suis pas éligible... Je veux juste parler de « l'Asian windows » qui propose des bourses spécifiques à des étudiants asiatiques.
Cela m'a reconforté dans mon idée que la nouvelle industrie mondiale se prépare à s'installer durablement en Asie.
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