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Wednesday, August 31, 2005

Culture | Abrutissement de masse


Neuf fois sur dix, je me trouve devant la télévision en rentrant le soir. Quelle vie ! Je passe d’un écran à un autre et sans m’en rendre compte - et même si c’était le cas, c’est déjà trop tard - la téloche me manque !
J’ai fait récemment une cure de livres, plus exactement de romans : « The Rule Of The Four », « Angels & Demons », « Moon Palace », « Oracle Night ». J’ai failli décrocher de la télémanie - mais alors failli - pour retomber aussitôt dans des profondeurs insoupçonnables.
Guettant inlassablement les numéros que j’ai alignés pour le Jackpot du jour, j’arrive encore à m’émerveiller du temps qu’il fera demain à mon réveil. Nuageux ou pluvieux ? Question d’une importance capitale.
Cher lecteur, si je te demande ce que c’est Dallas, Columbo, Friends ou encore Beverly Hills, je suis sur que, prestement, tu sauras me répondre et y rajoutant des détails croustillants sur la vie de Rachel ou de Jason…Ah ! Les People ! On y a accès maintenant pour moins d’un Euro…
Avant d’avoir vu certaines épisodes de Friends, je me posais la question sur la probabilité d’avoir ma meilleure amie comme ma maîtresse. Maintenant, j’y crois presque les yeux fermés! Même, je me dis que peut-être tous les petits groupes d’amis sont finalement plus que des amis ! A voir !
J’ai entendu, l’autre jour, que les tous premiers dans le classement des meilleures ventes de chansons sont des chansons pour enfants ( ?). Est-ce du au fait que les adultes ne s’y intéressent plus ou est-ce parce que ces chansons-là sont tellement plus faciles à digérer pour notre cerveau ?
Je sais, lecteur, que je me pose moult questions dont je n’arrive pas à donner les réponses probables.
Les émissions (intéressantes) ayant trait à la littérature, au théâtre, à la musique (oui !) sont souvent reléguées à la toute dernière partie de soirée. Comme si on attendait que tous les « autres » soient partis dormir ! Des fois, je reste mais cela ne m’aide pas beaucoup pour mon taf de demain. Alors, basta !
La culture, ne serait-ce que générale, semble appartenir à une population d’individus atypiques, jugés intellectuels, cérébraux et fort ennuyeux.
Le reste de mortels est voué à s’extasier en écoutant les ahanements (ah… ah…) d’un candidat chanteur issu d’une sélection rigoureuse par téléphone effectuée par des millions de téléspectateurs anonymes. Dont moi!
Nos parents, il faut l’avouer, même ayant grandi durant la colonisation, possèdent une très grande culture littéraire et scientifique. Cela mérite qu’on se pose la question pour nous- mêmes, avatars de jeux informatiques et adeptes de bruit mielleux du clavier Azerty dernière génération.
La culture occidentale, bien qu’ayant fortement avancé dans d’autres domaines, cultive (n’est-ce pas ironique ?) la simplicité d’esprit pour tout le monde. Les écrivains contemporains étant synonymes de textes incompréhensibles et d’efforts colossaux d’interprétation.
D’un autre coté, la culture de masse, devenue depuis peu mondiale, se résume à des icônes musicales factices, se fanant au gré du marchandage et des scandales de pédophilie, de drogue ou de vie de débauche.
Entre-temps, je prends l’air malin en arborant mon T-shirt à la mode, confectionné dans un de ces pays que j’ai du mal à situer sur un planisphère, mais qu’est ce que c’est tellement bon de me réjouir dans mon ego démesuré !
Ce qu’ils vont hériter mes gosses, je me le demande encore…

Monday, August 29, 2005

Tourism | Still wanna fly cheaper?

Recently, five major accidents occur in the aviation. I don't want to relate here anymore how many people died and how many families need answers for their questions.
Fuel cost is rising. To an incredible value. On the other hand, some airliners fly old aircraft and the fuel quality, in some countries, seems to be less and less checked.
This summer, I'm going to fly to Tunisia. For a week vacation. Head full of beach, sun and old histories of Carthage. I'm feeling bad. The airline, which is supposed to take us to Djerba, had, last week, a technical trouble with one of his aircraft.
Most of the time, when I get in an aircraft, I never ask myself whether this is or not my last trip. But this time, it will be my first thought.
Low-cost means a lot of turns and a minimum turn-around time. Controllers from airworthiness authorities only have a little time before the next flight.
Considering all this, accidents are more and more predictable, as the main part of the flight schedules occur during summertime.
Anyway, I will fly.
But I must be aware that I'm doing a job which is certainly among the first which deal with human lives. I guess I'm not the one.

Thursday, August 25, 2005

Julie | A future doctor



Everyday life of a french student living and struggling with pain and misery. Serious matter considered with a sort of light amusement.

Wednesday, August 24, 2005

Loin de tout | Vous m’appelez mais je reste…

L'herbe est toujours plus verte ailleurs.
Lors d'une vieille discussion avec un légionnaire parachutiste, durant un pèlerinage militaire à Lourdes, on débattait de l'intérêt de "quitter" son pays pour mourir (littéralement ou non) en terre étrangère.
Les fonds de canettes aidant, nous en étions arrivés à ces quelques conclusions.
Pour la majorité de nos compères, le dur labeur de la vie quotidienne ne suffit plus à nourrir la famille.
Certains de nos diplômes ne sont pas (re)connus (la faute à qui ?!) alors que l'accomplissement personnel passe par une certaine réussite professionnelle.
Réussir en terre étrangère et/ou natale relève du même combat, avec des bonus "solitude" et "galère" de ce coté-ci de l'hémisphère.

L’Olympique de Marseille accueille depuis longtemps nombre de footballeurs africains. Ce n’est, certes pas, juste parce que ces joueurs veulent quitter leurs pays. Mais surtout parce qu’ils ont du talent, et ils le méritent bien.
Toute peine mérite salaire et il n’y a pas de sacrifices vains.
Avant de nous envoler, beaucoup d’entre nous avons passé 10, 15, voire 20 ans sur l’île. Pour ceux-là, la référence aussi bien culturelle, sentimentale que matérielle reste encore ce qui se fait de mieux là-bas : les six provinces.
Dois-je m’étonner d’entendre dire que Toulouse ressemble à Antaninarenina ? Que le paysage corse a plusieurs traits communs avec la grande île? Que certaines villes côtières de l’Espagne font rappeler vaguement Tuléar ? Que l’ambiance des soirées afro-antillaises est "presque" identique à celle de … (d’où le succès des soirées salegy).
Blogger, c’est aussi parler de ce que l’on aime (le plus). Tous les blogs d’expatriés parlent de leurs racines. Et c’est comme ça.


Wednesday, August 10, 2005

Euh... | Rester pauvres.

Quelques raisons pour rester pauvres:
- être riche ne fait que des envieux,
- un pauvre n'a besoin que de vivre, le riche veut TOUT avoir,
- le pauvre dort en paix, le riche sur ses gardes,
- des qu'un endroit commence à s'enrichir, on y trouve tous les vices!

History | Moramanga speaking

French President J. Chirac recently brings with him apologizes for all massacres and tortures lead by the French Army during the year of 1947.
Officials said 11,000 people died, 150 of them were french. Other sources told about 130,000 or more... "La Legion Etrangere" participated to this pacification. Nothing but war!
It seems, now, that French security services and our "heroes" from MDRM both knew the timing and plan for this rebellion.
Though, the french administration tried to ignore the threat and even stop and erase all messages from the three deputies.
New methods were used to make people capitulate: living people are thrown from airplane on their own village! Wagons full of corpses traveled through Moramanga! Rapts...
Back then, everyone was supposed to forget: french administration and malagasy leaders.
In France, the medias always remember the Algerian massacre which began few years after malagasy uprising. We are always used to watch something about the Indochina war, almost nothing about Mada.

Is there anyone to blame?
I am used to those people who can't even correctly locate Mada on a world map. I am used to nothing from Mada news on main european medias. But I am ashamed that our leaders themselves try to hide most of our history.
I don't really know who decided this "black-out" about 1947 massacre. But it seems so strange that La France, in order to be our ally, apologizes.

Friday, August 05, 2005

Oops | Mille Excuses!

Sujet aussi séculaire que le monde, longtemps diabolisé, cerné de tabous et de multiples non-dits, l'acte amoureux n'a sans cesse évolué. Aussi bien dans notre rapport avec lui que dans notre façon de le faire.
Selon certains psychanalystes, dans notre enfance, notre relation avec nos parents détermine notre future vie d’adulte, du moins pour les cotés social, affectif et amoureux.
Les premiers ratés, les premières déceptions dessinent à jamais notre perception de l’autre personne (il ou elle)
Certains s’en sortent « miraculeusement », d’autres sombrent dans la débauche, d’autres ont carrément tiré un trait sur les relations amoureuses.
Quoiqu’il en soit, l’affection, la faculté d’aimer et d’être aimé contribuent à ce fameux épanouissement personnel et ne nous laissent jamais indifférents.
Faire l’amour n’est qu’un prolongement de notre pensée, une réalisation, une forme d’expression.
On le fait pour se rassurer, pour se confier, pour plaire, pour le plaisir, pour passer le temps, pour procréer, pour passer une bonne soirée, pour bien dormir…


Formidable outil de communication et de vente, la séduction qui sous-tend l’acte amoureux est présente partout. Du premier produit laitier venu, jusqu'au parfum pour les séducteurs avertis.
Jamais dans l’histoire de l’homme moderne, l’image associé n’est aussi visible et provocateur. Quand on pense que certains artistes ont été censurés, leur œuvre marginalisé, car ils ont été allés un peu trop loin…
Les génies du marchandage ont très bien compris que nos instincts primaires, secrets et inavouables, sont les dernières clés qui permettent de violer nos esprits. Esprits souvent formatés par toutes les avancées technologiques qui remplissent nos pensées quotidiennes ainsi que notre raisonnement global.
Là, je me lève et je dis : « soyons responsables, restons nous même et ne succombons pas aux sirènes de ces belles de jour et de ces Apollons des temps modernes ! »
Je résiste et je me dis : « Chacun a sa conception de la séduction, de l’attirance et de l’acte amoureux. Rien ne nous sera imposé ! »
Bref, soyons plus critique que jamais.

Tuesday, August 02, 2005

Music | Bonus Track


Vanessa Paradis | This Will Be Your Year


Movies | Bollywood

I have special attraction to these Bollywood movies. The stories are so romantic! I can even smell the perfume of those players.
Don't you ever notice that even Bollywood is the first movies producer in the world, Europe and the US rarely watch such kind of production.
Early, I saw "Coup de foudre a Bollywood". Quite simple story. Almost impossible love which became real. To me, Hollywood focuses only on "cliches" of all the Indian productions to make-up this one. It is supposed to make us quickly understand the complex emotions brought by this film.
When I was in Mada, 3 or 4 years ago, the national TV broadcasted a daily "Mari Mar". A Brazilian sitcom, telling the story of a poor girl who felt love with a much richer and charming gentleman. Sergio. A footballer.
I remembered that a little place, in front of the sea, in Tulear, was then named "Place Mari Mar".


Parineeta(2005)

I always ask myself how and why such romantic stories can deeply hit our hearts. Is it due to a huge lack of love? Or is it only the best way to escape from our daily misery? Luxury and wealth are the common parts of these kinds of movies. Love is often associated with either social classes, culture difference, weight of traditions or simply family affairs. Have you ever noticed that in western countries, such stuff seem to be ignored (or forgotten) for a long time? Cultural integration, no social classes anymore... Family is not as important as before. Individualism. Self promotion.

To conclude, even if many Bollywood stories are often dedicated to simple-minded audience, they are among the last (if not the last ones) who still bring social values and traditions.